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About pilgrimage

About pilgrimage

O

verland Pilgrims, c’est une histoire de 4*4 bien sûr, notre fier et fidèle Land Rover Defender 110, qui nous l’espérons, nous mènera à bien au bout de l’aventure. Mais c’est surtout une histoire de pèlerins… des voyageurs au long cours qui ont déjà foulé chacun des 5 continents et qui pourtant, sont encore aujourd’hui avides de nouvelles découvertes, de nouvelles rencontres et de nouvelles expériences.

Ce pèlerinage, ce n’est bien entendu pas dans son acception religieuse que nous l’entreprenons. Il s’agirait plutôt de ce que les anglophones nommeraient « a journey of self-discovery » ou ce que Paulo Coelho appellerait tout aussi bien la poursuite de notre « légende personnelle »…

« Voyager, c’est partir à la découverte de l’autre, et le premier inconnu à découvrir, c’est vous. » Oliver Follmi.

Pourtant, il est amusant de constater que nous avons commencé cette aventure en empruntons les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, du nord de la France en passant par la Loire et le pays basque pour rejoindre la frontière espagnole. Étonnant encore d’avoir visité la mosquée Hassan II de Casablanca et d’y avoir découvert le symbole du chemin de Saint-Jacques, ce coquillage gravé si proche de la place réservée à l’Imam… Mais après tout…

« Dans la vie, tout est signe » « Rien dans ce monde n’arrive par hasard ». Paulo Coelho.

Alors je me plais à croire que ces symboles éparpillés sur notre chemin sont là pour nous faire savoir que nous sommes sur la bonne route… que nous avons pris la bonne décision et que cet itinéraire est celui que nous devons suivre, ici et maintenant. Et malgré nous, nous entrons régulièrement dans les lieux de culte qui se trouvent sur notre chemin, fascinés par ce qui se dégage d’un monastère ou d’une église au Portugal (cf. Article sur le Portugal) ou par la ferveur populaire qui nous attire devant une relique à El Rocio en Espagne (cf. Article El Rocio). Et devinez quoi ? Cette bourgade se trouve être un haut lieu de pèlerinage qui attire un million de fidèles chaque année, venus honorer Nuestra Senora del Rocio ! Soit le plus grand pèlerinage d’Espagne apparemment.

Nous voilà donc, un peu plus de deux mois après le grand départ, de véritables pèlerins ! Pas religieux pour un sou, mais heureux d’observer et de partager l’espace d’un instant d’autres cultures, d’autres croyances… heureux surtout de discuter, d’échanger, de partager nos visions du monde avec ceux qui croisent notre route.

«Il faut voyager pour frotter et limer sa cervelle contre celle d’autrui ». Montaigne

Se rendre compte de l’El Dorado que peut encore représenter notre pays pour ceux qui habitent le Maroc. Constater, démunis, la réalité de la « crise » dans un pays comme le Portugal où les villages ont été désertés et toutes les propriétés alentours sont en vente. Avoir un autre regard sur l’Europe en partageant un petit déjeuner avec un couple de maltais. Déjà 8 mois de voyage à leur actif, deux chiens à bord de leur Renault master et des discussions allant du bien-être animal au débat sur la dépénalisation du cannabis ! Partager bières et Porto avec une famille canadienne en vacances au Portugal sur un parking au milieu des camping-caristes. Confronter nos points de vue, discuter politique ou aide publique aux personnes âgées. Et puis tomber sur un couple de brésiliens, dans un camping-car avec une immatriculation italienne à Ouarzazate. Eux, ils ont décidé de parcourir le monde pendant 5 ans, une année par continent. Elle, elle dessine des mandalas. Vous savez, ces dessins géométriques, symétriques, remplis de symboles, qui nous emportent vers l’Orient… mais pas que… En tout cas, ils mettent des couleurs et des formes sur nos émotions. Mais c’est une démarche bien plus globale , bien au-delà du simple dessin que celle de Maya. Ces mandalas, ce sont des supports de méditation, des outils de développement personnel, une démarche spirituelle…

Maya Jurisic sur Instagram, c’est ici !

Quoi qu’il en soit, cette rencontre m’a fait le plus grand bien ! Parce que changer de vie de la sorte n’est pas si simple, ces exemples rayonnant rencontrés en chemin nous inspirent. Et ils renforcent une fois de plus cette définition que j’ai du pèlerinage, une quête, une aventure humaine à la rencontre de nous-mêmes.

« On peut donc voyager non pour se fuir, chose impossible, mais pour se trouver ». Jean Grenier.

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