S’ il y a bien une chose ardemment ressentie au Portugal, c’est l’empreinte du catholicisme culturel. Au delà des innombrables monastères et autres cathédrales majestueuses, la foi est présente dans le quotidien des portugais, spécialement en ces périodes de fêtes de fin d’année. (cliquez sur les flèches pour faire défiler les images).
Mais il serait préjudiciable de ne pas vous présenter rapidement et en photos, quelques architectures catholiques du pays. Nous commencerons ici par Le monastère de Batalha. Construit au XIVème siècle par Jean 1er de Portugal, l’édifice impressionne immédiatement par le détail apporté aux éléments décoratifs de la pierre. Il suffit de s’approcher très proche des murs pour découvrir un travail d’ornements et de bas-reliefs incroyable. Des scènes de chasses, aux batailles menées par les empires de l’époque en passant par les traditionnels chemins de croix, on se surprend à déchiffrer des centaines de « bandes dessinées », nous évitant ainsi la voix-off parfois insupportable des audio-guides trop souvent rébarbatifs. L’histoire du monastère de Batalha reste importante dans la construction du Royaume portugais mais nous préférons ici vous le faire découvrir en image.
Plus au sud, non loin de la célèbre plage de Nazaré et de son phare, vous trouverez l’église de Notre-Dame de Nazaré. C’est en remontant vers la vielle ville haute que nous tombons sur une fin de messe. Coup de chance pour moi, je dégaine discrètement l’appareil photo et me met en chasse. Les lumières sont baignées des couleurs éclatantes des vitraux, contrastant avec l’obscurité franche des zones d’ombres de l’église. On connait la difficulté à préserver une température clémente en été et les portugais ne dérogent pas à la règle. Les entrées de lumières doivent être suffisantes tout en empêchant le soleil de réchauffer le bâtiment.
Nous laissons les fidèles sortir de l’église et nous nous faufilons dans la nef pour rejoindre le chœur. Nous apercevons surement la plus grande crèche jamais vue de nos propres yeux. Des centaines de centons reconstituent les étapes de la nativité et offrent un détail très poussé. La végétation, les villages environnants, tout y est. On se surprend à contempler le travail réalisé ici, se laissant parfois divaguer vers la nostalgie des crèches de notre enfance…
Encore une fois, la rédaction d’un article complet serait un temps perdu. Après tout, je suis photographe et l’image parle souvent plus que les mots. Je vous propose de découvrir la découverte de la foi portugaise au travers des clichés ci-dessous.